Modaere Bulaiwa : l’incantation de destruction

DOIDOI: 10.34847/cocoon.77f6b69c-30c3-42f9-b6b6-9c30c3f2f95a

(depositor, interviewer, researcher) ;
(performer)

(création: 2019; mise à disposition: 2023-02-03; archivage: 2023-04-27T17:59:39+02:00; dernière modification de la notice: 2023-04-28)

Position dans le plan de classement
Editeur(s):
Description(s):
Panita, Tongoa
Cette incantation de destruction est chantée par le héros destructeur de Kuwae lors du rituel des six vessies de cochons. L'ensemble de nos informateurs extérieurs à l'île de Tongoa, ont oublié cette chanson. Elle est en revanche très bien connue des habitants de Tongoa, qui l'entonnent chaque année lors du "festival de Kuwae". Le missionaire Graham Miller a tenté de noter les paroles, qui contrairement aux passages chantés des mythes étiologiques tukunu, sont restées fixe. Les chansons disent plus que les mots ne le peuvent, on considère qu'elles sont écrites dans une langue mystérieuse et magique (François & Stern 2013). D'après les informateurs de Tongoa, cette chanson serait en langue tasiko, la langue perdue de Kuwae. Une hypothèse qui rejoint celle de Hoffmann (2006), car le tasiko est effectivement parlé à Epi qui autrefois faisait partie de l'île mythique de Kuwae. D'après l'esquisse grammaticale de cette langue, je propose de la traduite partiellement par les paroles : Il tremble le sol, le vent souffle, l'île est agitée. C'est le Malao qui gratte le sol (pour y enterrer ses œufs).
Type(s):
Types linguistiques:
Types de discours:
Sujet(s):
Langues objet d'étude:
(code ISO-639: nmk )
Mots-clés:
Langue(s):
(code ISO-639: nmk )
Format(s):
Natively digital
Droits:
Librement accessible
Copyright (c) Bessis, Sandrine
Identifiant(s):
doi:10.34847/cocoon.77f6b69c-30c3-42f9-b6b6-9c30c3f2f95a
oai:crdo.vjf.cnrs.fr:cocoon-77f6b69c-30c3-42f9-b6b6-9c30c3f2f95a
ark:/87895/1.8-1580112
doi:10.24397/pangloss-0008241
Citation: